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Smartphones et sexe : nécessité d'éduquer les jeunes

En effet,l’étude suggère qu’au moins un adolescent sur quatre reçoit des textes et des e-mails au contenu sexuel explicite, et qu’au moins un adolescent sur 7 envoie des «  sextos » ( textes à connotation sexuelle).

 

Bien que le sexting puisse être une manière saine pour les jeunes d’explorer leur sexualité et leur intimité lorsque c’est consensuel, lorsqu’il est contraint ou  partagé sans permission, cela peut ressembler à de la cyber-intimidation et les conséquences peuvent être dangereuses pour la santé mentale. C’est en tous cas, l’avertissement de l’auteur principal de l’étude, Sheri Madigan, de l’Institut de Recherche de l’Hôpital pour Enfants Alberta et de l’Université de Calgary au Canada.

 

Or, selon l’étude, plus d’un adolescent sur 10 fait suivre ces sextos sans consentement, et 1 sur 12 a vu ses sextos partagés sans sa permission.

 

Madigan poursuit : « Aujourd’hui, les adolescents ne font souvent pas la différence entre leur vie online et leur vie offline », et vu que les jeunes reçoivent un smartphone vers l’âge de 10 ans, le Professeur Madigan conseille vivement aux parents d’aborder la question du sexting lors des conversations précoces qu’ils ont avec les jeunes au sujet des pratiques sexuelles sécurisées ou de la protection de la vie privée.