Traitement de l’homme

Les grands principes de traitement chez la femme et chez l’homme sont similaires mais il existe quelques différences tout de même.

• Les traitements médicamenteux

- La première option chez l’homme est celle des médicaments qui diminuent les contractions de la paroi de la vessie. Appelés anticholinergiques ou anti muscariniques, ils permettent une augmentation de la capacité et de l’élasticité vésicale. Le médecin choisit le médicament le plus adapté en fonction des indications et contre-indications.

- Une autre classe de médicaments (plus récente et ne comprenant actuellement qu’un seul médicament) agit sur la contractilité du muscle vésical en le rendant moins sensible. Ce faisant, il augmente l’intervalle entre deux vidanges.

-En raison de l’implication possible de la prostate dans le syndrome de la vessie hyperactive, on peut aussi utiliser des médicaments de la prostate.

• Traitements non médicamenteux

- Dans des circonstances bien précises, différentes interventions chirurgicales peuvent être envisagées. Leur taux de succès est variable selon le type d’intervention et la raison qui a justifié sa mise en œuvre. Les interventions sur la prostate peuvent contribuer à améliorer l’hyperactivité vésicale si la prostate est en cause, en tout ou en partie. Parfois cependant, ces interventions peuvent aussi être à l’origine d’une hyperactivité vésicale.

• Autre traitement médical

- La toxine botulique est connue en médecine esthétique. Elle a un effet favorable sur l’instabilité vésicale en paralysant le muscle détrusor. Elle ne s’utilise toutefois que si les traitements non médicamenteux et les médicaments ne donnent pas d’effet satisfaisant. C’est un spécialiste qui doit injecter le produit dans la paroi vésicale.