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Covid-19 : quels médocs peut-on encore prendre ?

De nombreuses personnes se posent des questions sur les interactions possibles entre la prise de médicaments et les interactions possibles avec le coronavirus. Les personnes qui suivent un traitement sur le long terme pour des maladies chroniques sont encore plus concernées.

 

Deux règles s’imposent :

  • ne jamais interrompre un traitement sans l’accord du médecin traitant,
  • consulter son médecin traitant pour savoir, avec exactitude, quels médicaments peuvent être pris durant l’épidémie.

 

 

Informations sur les médicaments et les interactions avec le virus

  • Les antihypertenseurs : des suppositions ont été émises sur le fait que certains hypertenseurs pourraient favoriser le développement de formes sévères du Covid-19. Actuellement, tous les experts s’accordent pour dire qu’il ne faut pas arrêter ces traitements,
  • Les corticoïdes : les corticoïdes inhalés utilisés par les patients asthmatiques permettent de prévenir les crises déclenchées par les virus respiratoires y compris le coronavirus. Il est donc très important de poursuivre le traitement habituel. Cette recommandation vaut également pour les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde ou des maladies auto immunes,
  • Les anti inflammatoires non stéroïdiens (AINS). Sont concernés les médicaments à base d’ibuprofène, de kétoprofène, de naproxène, … Les experts ont mis en garde contre l’usage de ces molécules pour diminuer la fièvre ou la douleur. Il est conseillé de prendre un médicament à base de paracétamol,
  • L’aspirine : à forte dose (> 500mg/jour) elle est à proscrire. Une exception : si vous en prenez après une infarctus ou un AVC, le traitement doit être poursuivi,
  • Les sirops antitussifs : les médicaments basés sur deux molécules ( la pholcodine et le dextrométhorphane) doivent être évités durant l’épidémie,
  • Les immunosuppresseurs : utilisés pour traiter les maladies auto-immunes (maladies chroniques de l’intestin, lupus, sporiasis,…) ou de greffe, ces traitements doivent être poursuivis,
  • Les antihistaminiques : peuvent toujours être utilisés pour réduire les symptômes d’allergies saisonnières.

 

 

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